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Chloé Delaume / Phallers / Points / Rencontre

Mardi 4 juin à 19h30, rencontre avec Chloé Delaume animée par Bérénice Hamidi.

Comment c’est possible, personne n’en sait rien ; c’est en train d’arriver, c’est tout. Ainsi, très soudainement, un certain nombre de filles et de femmes ont la capacité psychique de faire imploser les phallus. Ces super héroïnes d’un genre particulier ont pour nom les Phallers. Violette a dix-sept ans et se serait bien passée de cet étrange pouvoir. Mais elle aimerait, comme toutes, apporter une réponse à cette question cruciale qui hante notre société : comment fait-on pour que les hommes cessent de violer ?

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Cécile Briand / Ma vie Cylindrique / Dédicace

Samedi 1er juin, dédicace apéro de 17h à 20h avec Cécile Briand pour fêter la publication de Ma vie cylindrique.

Du jamais lu ! Un roman entièrement traduit du français au français !
Cécile Briand a ainsi traduit Métaphysique des tubes d’Amélie Nothomb pour en faire un livre jumeau : Ma vie cylindrique. L’histoire est exactement la même dans les deux ouvrages, mais les mots sont tous différents.
Un livre qui devrait plaire aux fans d’Amélie Nothomb (s’ils ne le détestent pas), aux Oulipiens et à tous ceux qui n’ont jamais lu de livre traduit du français au français.

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Christophe Manon / Signes des temps / Héros-Limite / Lecture et rencontre

Mardi 28 mai à 19h30

Signes des temps est une expérience d’autobiographie collective. C’est-à-dire que la plupart des éléments convoqués sont susceptibles d’appartenir à chacune ou chacun d’entre nous, dans un mouvement qui, selon Georges Perec, « partant de soi, va vers les autres », et inversement. L’écriture ici tient du montage au sens cinématographique. Par contrastes déchirants, ou par troublantes affinités, le rapprochement d’énoncés appartenant à des registres différents – citations, expressions du quotidien, moments d’intime sensualité, souvenirs ou références à des circonstances historiques – a pour effet d’éveiller un sentiment d’insolite familiarité.
Ces brefs chapitres, qui sont autant de poèmes en prose, disent l’urgence du souvenir afin de conjurer l’apparente normalité du temps qui passe. S’y déploient en motifs obsessionnels la stupeur d’être au monde, la mort, l’amour, la toute-puissance du désir, la joie et le désarroi, la grandeur et les faiblesses du cœur humain, la détresse et l’espoir. Il en résulte un chant au rythme à la fois souple et irrégulier qui s’efforce au bout du compte de rendre justice à l’intensité des événements et de célébrer la grâce de vivre.

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Rencontre croisée / Les historiens contre la Commune & La semaine sanglante

Jeudi 23 mai 19h30, Discussion avec Michèle Audin et Emmanuel Brandely animée par Stathis Kouvelakis.

Les historiens contre la Commune, Emmanuel Brandely (Les Nuits rouges).

Le 150e anniversaire de la Commune a marqué le triomphe d’un paradigme historiographique niant tout contenu de classe à l’événement. Dans le sillage de l’historien Robert Tombs, promu “spécialiste de référence”, et au nom d’une histoire “scientifique”, enfin affranchie des “passions politiques” et des “lectures idéologiques”, des historiens s’attachent en effet à “libérer” la Commune des “mythes marxistes” qui auraient prévalu au XXe siècle. Ce livre vise à réfuter quelques-unes des principales assertions de la nouvelle historiographie, et à montrer que cette révision historique est marquée par des partis pris idéologiques évidents correspondants à des intérêts sociaux non moins évidents.

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Brent Hayes Edwards / Pratique de la dispora / Ròt-Bò-Krik / Rencontre

Mardi 21 mai à 19h30

Dès la fin de la Première Guerre mondiale, la France devient un lieu privilégié d’affirmation culturelle et politique noires. Depuis Paris ou Marseille, un dialogue international s’engage, passant par des figures comme les sœurs Nardal, Langston Hughes, Lamine Senghor, René Maran ou Claude McKay. La question de la couleur se pense et s’imagine de manières diverses et parfois divergentes, au-delà des frontières des nations et des langues. Dans cet ouvrage de référence dans le champ des études noires, l’auteur met en avant le rôle de la traduction, soutenant que les perspectives politiques plurielles des diasporas noires sont avant tout un effort de négociation des différences entre les populations d’ascendance africaine à travers le monde.

​Brent Hayes Edwards est un chercheur états-unien qui enseigne la littérature à l’université Columbia, à New York, où il est affilié au Centre d’études sur le jazz. Coordinateur éditorial de la revue PMLA, il est aussi directeur des programmes de recherche en résidence au Centre Schomburg de recherche sur la culture noire, rattaché à la Bibliothèque publique de New York. Ses recherches portent sur la littérature afrodiasporique, les théories de l’archive, la politique culturelle à Harlem et à Paris dans les années 1920 et 1930, le surréalisme, l’expérimentation poétique, les études de traduction, et le jazz.

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Pierre Salmon / Un antifascisme de combat / éditions du Détour / Rencontre

Un aspect méconnu de la guerre d’Espagne : comment des groupes antifascistes révolutionnaires se lancèrent dans la contrebande pour trouver des armes, par tous les moyens.

Le coup d’État militaire de juillet 1936, qui débouche sur une longue guerre civile, engendre aussi une révolution sociale dans une grande partie de la zone républicaine.
Les républicains comme les révolutionnaires cherchent des armes. La République structure un marché qui mélange les circuits légaux et illégaux. La plus grande partie du matériel provient d’URSS, même si d’autres voies sont par ailleurs explorées.
Certaines forces révolutionnaires choisissent les chemins de l’illégalité. Dans ce cadre, anarchistes, trotskistes, socialistes ou communistes, en France et ailleurs, décident d’apporter leur soutien aux camarades qui, venus d’Espagne, avec des mandats incertains, cherchent des armes pour que survive leur révolution.
Dépourvus d’expérience, ces derniers doivent alors s’en remettre à des groupes criminels très éloignés de leurs horizons militants. Décrire cette alliance interlope suppose de faire dialoguer Espagne et France, mais aussi militants, criminels et structures institutionnelles ou partisanes.

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Edouard Caupeil / Illusion / Contrejour / Lancement

Jeudi 16 mai à 18h30

Atlanta, Boite de nuit le Peackock.

« Car s’il est difficile de se libérer des stigmates de la négritude, il est évidemment aussi difficile de survivre aux illusions de la blancheur. » James Baldwin

C’est au cours de l’un ses reportages aux États-Unis qu’Édouard Caupeil, accompagné du journaliste Nicolas Bourcier, a découvert Mound Bayou, la première ville noire du pays. Plantée au coeur du Delta du Mississippi, dans le sud profond des États-Unis, Mound Bayou est une cité d’apparence banale dont les quelque 3000 habitants ont cependant la particularité d’être tous africains américains.
En 1887, un projet insensé pour l’époque prend vie : la création d’une ville gérée et administrée par des Noirs au coeur de ce Mississippi raciste et ségrégationniste, symbole de toutes les exclusions.
À la découverte de Mound Bayou s’ajoute une enquête sur les traces de James Baldwin, de Birmingham à Tallahassee. La remontée de la route 61, route de la grande migration et de l’émancipation pour les Noirs du sud. Partis de La Nouvelle-Orléans, des millions de Noirs ont emprunté cette route qui relie la Louisiane au Minnesota pour chercher dignité et fortune.
Ce livre est une traversée dans le sud des États-Unis, une question suspendue… Un travail au long cours sur les stigmates du racisme ou se révèlent les espoirs déçus, les multiples illusions de solutions, mais aussi la résistance sourde du Sud à tout changement, un arrêt sur image à contretemps dans l’Amérique d’Obama.

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Marguerite Boutrolle / La Part des lâches / Virages Graphiques / Lancement

Mercredi 15 mai à 18h30

En pleine période de remise en question professionnelle et amoureuse, Aby décide de rejoindre la colocation de son amie Jet, en Auvergne. Mais peu habituée à la vie en communauté, la jeune femme ressent vite le besoin de troquer les murs partagés pour la quiétude de la forêt. Bientôt, Aby est initiée aux propriétés des champignons hallucinogènes par une marginale pour laquelle elle se prend d’affection. De là à passer de la théorie à la pratique…

« Dans La Part des lâches, je tente de développer la trajectoire d’un individu qui cherche sa place à deux niveaux : au sein d’un groupe restreint et à l’échelle du monde dans lequel on vit, en crise écologique et sociale. Ville ou campagne ? Argent ou décroissance ? Liberté individuelle ou interdépendance groupale ? Autant de questions qui traversent mon héroïne, Aby. »
Marguerite Boutrolle

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Louise Collet, Marc Pichelin et Gilles Rochier / Ed Ouïe/Dire / Rencontre et dédicace

Pour la sortie de Les Mains Dans La Terre de Louise Collet et Marc Pichelin (sortie le 10 mai) et Au Pays d’Estérel de Gilles Rochier, publiés par les Ed Ouïe/Dire.

Les Mains Dans La Terre nous invite à la découverte de dix jardinets et de leurs cultivateurs des Jardinots, anciens jardins cheminots devenus jardins familiaux en Dordogne.

Louise Collet (dessins) et Marc Pichelin (textes) réalisent série de portraits sensibles des jardiniers composés de gouaches colorées et de dessins grand format en noir et blancs, des vues fragmentaires d’ensemble des jardins.

Janvier 2020, Gilles Rochier entre en résidence pour une durée d’un an à l’EHPAD Estérel, à Colombes (92). Après quelques semaines d’interventions dessinées et d’observation du lieu, la pandémie frappe le monde. Cela n’a pas empêché Gilles Rochier de poursuivre son travail, à distance, avec le personnel de l’établissement. Il s’est informé auprès de l’EHPAD de la situation au jour le jour, sur les difficultés rencontrées et les solutions trouvées.

Sans misérabilisme ni sensiblerie, il nous livre un témoignage délicat sur cette réalité rencontrée.

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Benoît Carbonnel / Opérateur 238 / Éditions Même Pas Mal / Lancement

Samedi 11 mai à 17h

Dessinateur précaire en panne d’inspiration, Basile se retrouve contraint de chercher un travail intérimaire pour pallier ses difficultés financières. Embauché comme préparateur de commandes sur une plate-forme logistique de grande distribution, il tente de se faire une place et de se maintenir tant bien que mal au sein d’un milieu où la technologie et une course à la productivité poussée à l’absurde semblent avoir raison des rapports humains.